Modèle de qualité de l’habitat pour le hibou des marais (Asio flammeus) dans le Québec méridional (PDF)
HACHEY, M.-H., et J. LEMAÎTRE (2021). Modèle de qualité de l’habitat pour le hibou des marais (Asio flammeus) dans le Québec méridional, ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, Direction générale de la gestion de la faune et des habitats, Direction de l’expertise sur la faune terrestre, l’herpétofaune et l’avifaune, Service de la conservation de la biodiversité et des milieux humides, Québec, 33 p. + annexe.
Le hibou des marais (Asio flammeus) est un des hiboux le plus largement répartis dans le monde. Toutefois, plusieurs indices laissent entendre que ses effectifs sont à la baisse. Il subsisterait moins d’une centaine de couples dans le sud du Québec et l’espèce figure sur la liste des espèces susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables du Québec (LEMV) (RLRQ, c. E-12.01). Malgré les efforts déployés pour mieux connaître les causes du déclin du hibou des marais, nous manquons d’information, notamment sur les habitats préférentiels de l’espèce en période de nidification. Un modèle de qualité de l’habitat (MQH) a été conçu avec le logiciel Maxent dans le but de déterminer les zones les plus propices à l’espèce dans le sud du Québec. À notre connaissance, cette modélisation pour le hibou des marais est une première dans l’est de l’Amérique du Nord. Les résultats montrent une répartition modélisée dont le gain (équivalent de la justesse) était neuf fois plus élevé que celui d’une répartition aléatoire. Les régions les plus propices au hibou des marais seraient le Saguenay−Lac-Saint-Jean, l’Abitibi et le Bas-Saint-Laurent. L’altitude, le pourcentage de milieu agricole et le pourcentage de milieu forestier ont été, respectivement, les variables environnementales retenues pour expliquer le mieux la probabilité de présence de l’espèce. Celle-ci a augmenté avec le pourcentage de milieu agricole et a diminué avec l’altitude et le pourcentage de milieu forestier. Certaines variables plus précises comme le type de culture gagneraient à être introduites dans les versions subséquentes du modèle. Les résultats obtenus nous permettent tout de même d’avoir confiance en sa robustesse. L’approche développée ici servira d’outil d’aide à la décision au moment de la préparation d’inventaires de l’espèce, en ciblant les secteurs considérés comme les meilleurs pour les effectuer.
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Fiche descriptive de la ressource
| Dernière modification (fichier ou lien) | 2023-10-10 16:39 EDT |
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| Diffusion initiale | 2023-10-10 16:39 EDT |
| Type de ressource | Documentation |
| Taille du Fichier | 7 Mo |
| Source (URL) | |
| Respect des lignes directrices | Format : PDF |
Licence :
Attribution (CC-BY 4.0)
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| Description des champs : n/a | |
| Considérations fichiers : Conforme ou non-applicable | |
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| Identifiant | 97efe560-36ab-496b-b98d-7c37debec346 |